le spectacle
JoeyStarr incarne Elephant Man aux côtés de Béatrice Dalle. La pièce mythique de Bernard Pomerance est adaptée et mise en scène par David Bobée.
Elephant Man, au centre de cette fable cruelle dont la morale pourrait se résumer ainsi : le monstre n’est pas toujours celui que l’on croit…
La gueule cassée et sublime de JoeyStarr deviendra le visage de notre rapport à la différence.
Une veritable leçon de tolérance.
AUX FOLIES BERGERE
03 – 20 OCTOBRE 2019
un récit culte et un phénomène culturel
le livre
En 1884, le chirurgien Frederick Treves (1853-1923) rencontre par hasard John Merrick, dont le corps difforme est exhibé sans ménagement par un forain qui le présente comme l’Homme-Eléphant. Pour Tom Norman, homme de cirque et de foire,
John Merrick n’est qu’une «attraction», un monstre dont l’atroce laideur et les difformités amusent le public. Pour le chirurgien londonien qui découvre cet «elephant -man», c’est d’abord un cas médical unique, puis un homme qu’il va tenter d’aider, de guérir.
Le médecin parvient à extirper John Merrick de sa misérable condition de bête de foire et lui offre la vie de dignité à laquelle le jeune homme a toujours aspiré.
Treves rédige les souvenirs de sa relation avec Merrick.
Frederick Treves
le film
Ce film tourné en 1980 en noir et blanc est une adaptation romancée des mémoires de Frederic Treves, le médecin qui prit en charge Joseph Merrick, surnommé Elephant Man du fait de ses nombreuses difformités.
Nommé huit fois aux Oscars, le film remporta le César du meilleur film étranger et trois BAFTA.
la pièce de broadway
La première représentation date de 1979, David Bowie incarna le personnage en 1980.
La pièce fait un retour fracassant en 2014, avec Bradley Cooper dans le rôle de John Merrick.
La pièce a été nommée également pour 3 Drama Desk Awards en 1979, 4 Tony Awards en 1979, 2 Tony Awards en 2002 et 4 Tony Awards en 2015.
Prix remportés :
1979: Drama Desk Award for Outstanding New Play for Bernard Pomerance
1979: Drama Desk Award for Outstanding director of a play for Jack Hofsiss
1979: Drama Desk Award for Outstanding Actress in a Play for Philip Anglim
1979: Tony Award for Best Play for Bernard Pomerance
1979: Tony Award for Best Direction of a play for Jack Hofsiss
1979: Tony Award for Best Performance by a leading actress in a play for Carole Shelley
1979: Selection, The Burns Mantle Theater Yearbook, the best plays of 1978–1979
1979: New York Drama Critics’ Circle Award for Best Play
Nommée pour :
1979: Drama Desk Award for Outstanding Featured Actor in a play for I.M. Hobson
1979: Drama Desk Award for Outstanding Costume Design for Julie Weiss
1979: Drama Desk Award for Outstanding lighting Design for Beverley Emmons
1979: Tony Award for Best Performance by a leading Actor in a play for Philip Anglim
1979:Tony Award for Best Scenic Design for David Jenkins
1979:Tony Award for Best Costume Design for Julie Weiss
1979: Tony Award for Best Lighting Design for Beverly Emmons
2002: Tony Award for Best Performance by a leading Actor in a play for Billy Crudup
2002: Tony Award for Best Performance by a featured actress in a play for Kate Burton
2015: Tony Award for Best Revival of a play
2015: Tony Award for Best Performance by a leading Actor in a play for Bradley Cooper
2015: Tony Award for Best Performance by a featured Actor in a play for Alessandro Nivola
2015: Tony Award for Best Performance by a featured actress in a play for Patricia Clarkson
l’intention
« Adapter et mettre en scène Elephant Man aujourd’hui c’est donc raconter notre histoire telle qu’elle se construit ou se déconstruit actuellement, c’est tendre un miroir à notre époque, à ses dysfonctionnements, à ses violences symboliques.
Les monstres (puisque par étymologie ce sont ceux que l’on « montre ») disent toujours quelque chose de leur époque, de son regard sur le monde et sur elle-même. Dans la littérature puis le cinéma fantastique, ils ont une fonction cathartique : ils servent à cristalliser les peurs, les obsessions et les non-dits, qu’ils révèlent par leur irruption dans la société. » — David Bobée
Lire la note d’intention du metteur en scène en cliquant ici.
Note d’intention du metteur en scène
Rarement l’homme aura vécu dans une époque aussi fortement marquée par les prescripteurs de normes. L’image de soi n’a jamais été aussi présente dans la société, jamais la confusion n’a été plus grande ni mieux entretenue entre l’apparence et la valeur d’un individu. La société du spectacle a accouché d’une nouvelle hiérarchie où le clinquant éphémère est mieux considéré, estimé et rémunéré que l’utilité sociale ou l’élévation morale et intellectuelle.
Adapter et mettre en scène Elephant Man aujourd’hui c’est donc raconter notre histoire telle qu’elle se construit ou se déconstruit actuellement, c’est tendre un miroir à notre époque, à ses dysfonctionnements, à ses violences symboliques.
Les monstres (puisque par étymologie ce sont ceux que l’on « montre ») disent toujours quelque chose de leur époque, de son regard sur le monde et sur elle-même. Dans la littérature puis le cinéma fantastiques, ils ont une fonction cathartique : ils servent à cristalliser les peurs, les obsessions et les non-dits, qu’ils révèlent par leur irruption dans la société. Il est frappant que l’histoire pourtant réelle de John Merrick ait défrayé la chronique 60 ans après la parution de Frankenstein par Mary Shelley et des derniers romans dits « gothiques » et peu avant celle du Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde, de Dracula de Bram Stoker tout autant frappant que son séjour londonien soit contemporain des crimes de Jack l’éventreur, au point qu’on le soupçonna lui-même d’en être l’auteur.
Ce Londres de la fin du 19e siècle, avec ses rues sombres dont les bâtiments gothiques se voilent de brumes, est devenu un poncif pictural, littéraire et cinématographique de l’univers fantastique. Ce n’est pas dans ce cadre esthétique que je souhaite la monter. Mon adaptation se propose de rapporter le monstre au temps présent et d’en donner une traduction contemporaine. Car il cristallise des enjeux sociétaux et politiques d’aujourd’hui. En revanche, fidèlement à la tradition narrative du fantastique, le véritable héros de l’histoire n’est pas le monstre mais celui qui lui est confronté, en l’occurrence Frederick Treves.
La fable comme métaphore politique. Le mépris de classe.
Treves arrache Merrick aux griffes des forains qui le produisaient comme bête d’exhibition au nom de la morale et de l’altruisme… sans voir qu’il le prive alors d’un gagne-pain pour le contraindre à dépendre de la charité des puissants. Outré qu’il serve de spectacle payant pour les classes populaires, il fait de lui un objet de curiosité scientifique pour les classes favorisées, sans voir que dans ce changement son protégé n’en reste pas moins un objet offert aux mêmes voyeurismes. Ses présupposés moraux surplombants reposent en grande partie sur la haine des pauvres et sa conviction d’appartenir au camp des justes. Pour « protéger » John, il renvoie de l’hôpital et condamne à la rue le petit commis Will puis plus tard congédie son collègue Snork qui faisait payer des visites de l’homme-éléphant. Treves parle avec mépris au personnel censé soigner Merrick, se moque de la colère de Ross, qui lui, à l’inverse, voit dans l’action du docteur un simple vol de marchandise à l’issue de son transfert depuis la foire vers l’hôpital ainsi qu’une spoliation d’un moyen de subsistance minimal… Treves commet lui-même des violences réputées « légitimes » pour mettre fin à une violence qu’il estime « monstrueuse ». En sortant son protégé de la foire, il n’a rien d’autre à lui offrir qu’un réduit dans un hôpital, dont rien n’atteste qu’il fût préférable… Le prétendu « sauvetage » de John pose des questions classistes bien actuelles : y a-t-il une violence légitime des pauvres qui s’opposerait à une violence implicite des riches ? Dans sa relation avec Elephant man, qu’il croit toujours être dictée par la recherche du « bien », il va voir vaciller ses convictions morales et remettra en question ce qu’il croyait juste : qu’est-ce qu’une action authentiquement bonne ? Quelles sont les raisons profondes qui nous y conduisent ? Comment être certain du bien que l’on produit autour de soi depuis un point de vue trop autocentré pour en juger ? Comment déconstruire les mécanismes de domination quand on se met à regarder l’autre ? Le différent ? Quand on se met à agir pour autrui mais sans lui. Qui sort de la norme ? Qu’est-ce qu’une norme ? Qui définit la norme et sous quels critères ? Où commence l’anormalité ? La monstruosité se trouve de quel côté ? Du côté de celles et ceux qui la portent ou de celles et ceux qui la nomment et de fait la font exister ?
Merrick, objet de tous les regards, passe du statut de marchandise à celui d’animal, de singe en cage, puis de monstre. Considéré comme un idiot congénital, il sera ensuite traité comme un malade, puis un patient et enfin un être humain. Plus tard, certains verront en lui un ami, un égal, il sera le miroir de chaque personnage, dévoilant, déconstruisant l’image sociale de ceux-ci pour finir par devenir un révélateur de leur âme. L’évolution des regards posés sur lui révèle constamment la médiocrité de son entourage. Son visage déformé est le miroir des failles morales, des préjugés, des présupposés ethniques et éthiques de tout un chacun. Sa présence étrange permet de faire vaciller le prêt à penser. Depuis toujours, le monstre fascine parce qu’il permet de se rassurer sur sa propre conformité… lorsque le monstre se révèle plus humain que ceux qui le regardent… que se passe-t-il ?
Monstruosité sociale
J’ai choisi pour l’incarner JoeyStarr, un « monstre » véritable, monstre sacré, monstre médiatique et culturel, monstre de scène dont la voix est reconnaissable entre mille et la physicité spectaculaire. Son parcours atypique, des banlieues du 93 à l’apogée du rap puis aux plateaux du cinéma français, qui l’accueillent et le sollicitent tout en entretenant son parfum sulfureux, me plaît. La violence de son être fascine aujourd’hui comme hier. Sa violence est sa monstruosité – celle hier du gamin des banlieues fascinait tout autant que celle aujourd’hui d’un homme trop libre pour le système médiatique à la française. La violence qui est la sienne est celle de la jeunesse toute entière, la sienne reliée à celle de maintenant, de quartiers entiers malmenés par l’histoire et la politique. Si sa violence est née d’une colère légitime, il la transforme en force par la création artistique. Aujourd’hui encore certaines bouffonneries médiatiques aiment à rechercher la bête des débuts, et ils sont d’ailleurs rarement déçus tant celui qui a désormais acquis la respectabilité d’un artiste multidisciplinaire accompli a toujours en lui la même colère, la même exigence, les mêmes engagements et ne saurait transiger avec la médiocrité.
De JoeyStarr, j’aime la force de vérité, il est le refus du mensonge lui-même. Quitte à choquer, bousculer, violenter. Son honnêteté, son intégrité, sa dignité, son entièreté, sa brutalité paraissent bien monstrueuses dans notre époque polie, c’est-à-dire moins policée ou courtoise que ripolinée.
C’est cette présence brute que je souhaite inviter sur le plateau, où chaque personnage viendra se brûler à lui comme un insecte s’approchant d’une flamme. Sa présence brute, dont je souhaite contenir et intérioriser la violence, remettra en question toute la morale et les certitudes du Docteur Treves comme de tout un chacun.
Ses origines antillaises révèlent assez étonnamment la figure d’Elephant man. Outre la question de la violence du classisme la question du racisme est absolument présente dans la pièce de Pomerance : elle propose à la scène nombre de références, à peine voilées par la fiction, au colonialisme, à l’esclavagisme, à la domination exclusive sur des corps devenus marchandises dont le commerce assure aux dominants de s’enrichir toujours davantage.
Gueules cassées
Pomerance souhaitait que les interprètes d’Elephant man jouent sans maquillage ni prothèse, comme pour mieux raconter l’humanité du monstre j’imagine. Je rejoins cette vision, d’abord parce que le théâtre n’est pas l’endroit du réalisme, du voyeurisme et de l’effet spécial mais bien celui de la représentation, de l’imaginaire et du signe poétique, ensuite et surtout parce qu’un handicap ne peut en aucun cas devenir un déguisement – pas même un costume.
Le visage nu de Joey Starr s’offrira comme écran pour la projection de toutes les causes luttant contre la discrimination et le rejet. C’est le regard des autres personnages qui construira sa monstruosité dans l’esprit du spectateur. Cette gueule, cassée et sublime, deviendra le temps d’une soirée le visage de notre rapport à la différence et une véritable leçon de tolérance. Telle est la force de cette pièce dont l’absence de morale finale nous laisse face à la violence, non plus du monstre mais à celle de la société telle qu’elle ne va pas. La fin nous abandonne à notre responsabilité face à l’intolérance et à la violence des inégalités auxquelles nous semblons si facilement consentir.
A ses côtés, Béatrice Dalle incarnera Madame Kendall, que Treves engage en tant qu’actrice capable de maîtriser ses réactions face à Merrick, et par là de « jouer » une relation normale… Cette bienveillante imposture initiale donnera le jour à une amitié authentique. Elle dont le métier est de se montrer et d’être regardée se reconnaît une gémellité de destin avec le monstre. Qui d’autre que Béatrice pour incarner celle qui ne fait jamais semblant ? Elle retrouvera ainsi son compagnon à la ville pendant plus de 10 ans, resté son meilleur ami. La force de leur relation dialoguera immédiatement avec ces scènes d’amitié, de fascination mutuelles, de respect et d’amour véritables entre ces deux couples de monstres sacrés que sont Elephant Man et la célèbre madame Kendal, Joey Starr et Béatrice Dalle. Je poursuis ainsi le parcours artistique et humain qui me lie viscéralement à Béatrice depuis Lucrèce Borgia, après la performance Warm et la lecture-concert montée avec Virginie Despentes, Casey et le groupe Zéro.
Christophe Grégoire interprétera le rôle du Docteur Treves. J’ai toute ma vie été marqué par son travail dans le Platonov de Tchekhov représenté dans la cour d’honneur du Palais des Papes et par les rôles principaux qu’il a tenus chez les exigeants Dunclan Donnelan, Galin Stoev… et surtout chez Éric Lacascade dont j’ai été l’assistant durant sept ans. Je sais déjà qu’il est l’homme qu’il faut pour rendre vivantes sur la scène cette bonté et cette humanité fêlées par la brutalité du monde. Christophe est un grand acteur du théâtre public et sur un plateau il est aussi pour moi une belle personne, intègre, engagée tant intellectuellement que physiquement, son jeu offre une humilité à ses personnages qui grâce à elle offrent aux spectateurs et spectatrices un miroir où se reconnaître. Car en définitive, et c’est là l’une des forces de cette pièce, si Elephant man en est moins le héros qu’un révélateur de nous-mêmes, c’est bien le tourmenté docteur Treves qui devient malgré lui le personnage principal d’une fiction. Et le docteur Treves, c’est nous. C’est moi.
Du monstrueux au sublime
Le décor présente une pièce carrelée, tâchée, moisie, avec sous-bassement amianté apparent. Je souhaite qu’il soit très clair que le refuge offert par le docteur Treves à Merrick n’a rien d’un paradis, qu’il n’est qu’une autre cage plus hygiéniste, plus « acceptable » moralement mais tout autant offerte que sa prison antérieure à tous les regards et à toutes les brutalités. La scénographie évoque l’univers carcéral, hospitalier ou psychiatrique, et les deux niveaux de jeu du plateau soulignent les inégalités entre les personnages. Elephant man, pourtant au cœur de cette histoire, sera toujours physiquement, et comme symboliquement, plus bas que les autres personnages. Un espace carrelé refermé sur Merrick l’encadrera de ses murs froids et durs que ne parviennent à traverser que les regards voyeurs qui transpercent les murs à travers des meurtrières. Il y aura des lavabos, douches, baignoires, robinets et blocs sanitaire grâce auxquels la chair sera lavée et relavée comme pour tenter d’aseptiser la monstruosité. Les costumes ne chercheront pas à illustrer l’ère victorienne pas plus qu’il ne chercheront à circonscrire cette histoire dans un ici et maintenant, ils viseront au contraire une certaine forme d’atemporalité. ils utiliseront, particulièrement celui d’Elephant man, beaucoup d’éléments de cuir brun, patinés, comme une sorte de carapace qui protège la chair du monstre comme une peau épaisse, une croute qui peut se déchirer, telle une peau fragile, et laisser apparaitre un corps à vif. Dans des lumières brunes, sépias et glauques de Stéphane Babi Aubert, accompagnées par les vidéos irréelles de Wojtek Doroszuk, cette scénographie, ces costumes, cette esthétique, assumeront pleinement les ténèbres telles qu’elles nous apparaissent en rêve… Il s’agit de mettre en valeur la triste éternité de cette histoire et de ses personnages dans le cours de l’histoire humaine : celle du refus, même inconscient, de l’altérité. Il s’agit bien aussi de l’espace du conte fantastique, en tant que phantasme révélateur de nos angoisses, il s’agit de croire et d’espérer qu’un spectacle sombre puisse éclairer nos esprit et qu’une lueur d’humanité partagée viendra nous illuminer.
Photo : Jean-Baptiste Mondino
le casting
JOEYSTARR
John Merrick / Elephant Man
Photos : Jean-Baptiste Mondino
JoeyStarr, de son vrai nom Didier Morville, né en 1967 à Saint-Denis, est un rappeur, producteur et acteur français. Il commence sa carrière musicale en duo avec KoolShen, sous le nom de groupe Suprême NTM, l’un des piliers du hip-hop français durant les années 1990. Entre 1998 et 2004, ils ont leur propre émission de radio sur Skyrock.
Depuis 2008, JoeyStarr se consacre majoritairement au cinéma. Il est notamment nommé deux fois aux Césars pour ses rôles dans les films de Maïwenn : Le Bal des actrices et Polisse.
« De Joey Starr, j’aime la force de vérité, il est le refus du mensonge lui-même. Quitte à choquer, bousculer, provoquer. Son honnêteté, son intégrité, sa dignité, son entièreté, sa brutalité paraissent bien monstrueuses dans notre époque polie, c’est-à-dire moins policée ou courtoise que ripolinée. » — David Bobée
BÉATRICE DALLE
Madame Kendal
Actrice française reperée par Dominique Besnehard pour 37°2 le matin de Jean-Jacques Beineix.
Elle enchaîne par la suite les films et collabore avec de grands réalisateurs comme Ferrara, Lelouch, Assayas, Jarmusch, entre autres.
Elle rencontre David Bobée, et incarne Lucrèce dans son adaptation de Lucrèce Borgia, puis participe à Warm et Viril. Elephant Man est donc leur quatrième collaboration.
« Béatrice Dalle incarnera Madame Kendal, que Treves engage en tant qu’actrice capable de maîtriser ses réactions face à Merrick, et par là de « jouer » une relation normale… Cette bienveillante imposture initiale donnera le jour à une amitié authentique. Elle, dont le métier est de se montrer et d’être regardée, se reconnaît une gémellité de destin avec le monstre. » — David Bobée
les créateurs
Bernard Pomerance
Dramaturge et poète américain né à Brooklyn en 1940 et mort en 2017 à Galisteo au Nouveau-Mexique.
Il est connu pour avoir écrit la pièce The Elephant Man en 1977.
David Bobée
Metteur en scène, scénographe, réalisateur et scénariste français né en 1978. Il est depuis septembre 2013 directeur du Centre Dramatique National de Normandie-Rouen. Ses créations sont reconnues dans le monde entier, elles mêlent grands classiques, opéras, lectures etc.
Ses plus grands succès sont Hamlet, La Nonne sanglante, Romeo & Juliette, Lucrèce Borgia, Peer Gynt, Mesdames Messieurs & le reste du monde.
l’équipe de création
Mise en scène
David Bobée
Texte
Bernard Pomerance
Adaptation libre
David Bobée et Pascal Collin
Assistanat à la mise en scène
Sophie Colleu
Scénographie
Aurélie Lemaignen et David Bobée
Création lumières
Stéphane Babi Aubert
Création musique
Jean-Noël Françoise
Création vidéo
Wojtek Doroszuk
Costumes
Stéphane Barucchi
et Marie-Charlotte Hardouin
Accessoires
Christelle Lefèbvre
Maquillage et Coiffure
Audrey Borca et Florence Vayssièr es
Construction du décor
ateliers JIPANCO
Directeur technique
Kana Dumont
Directeur de production
Maxime Perrin
Régisseur général
François Maillot
Pupitreur lumière et vidéo
Emmanuel Alexandre
Sonorisateur salle
Christophe Yvernault
Régisseur plateau son H/F
Frédéric Braun
Réglages combat
Dom Fred
Régisseur vidéo
Sylvain Jouanne
Machiniste
Papythio Matoudidi
Avec
JoeyStarr : John Merrick
Béatrice Dalle : Madame Madge Kendal
Christophe Grégoire : Docteur Frederick
Treves Michaël Cohen : Ross, Ford
Grégori Miège : F.C. Carr Gomm
Luc Bruyère : Jack, Princesse
Radouan Leflahi : Snork, Pierce
Clémence Ardoin : Miss Mina Shelley
Arnaud Chéron : Middleton
Papythio Matoudidi : Will
Xiao Yi Liu : Princesse
LA PRODUCTION
Be My Productions produit des spectacles dans la plus pure tradition des pièces de théâtre et musicals du West End et de Broadway, c’est-à-dire caractérisés par une performance et une expérience « totales », et animés par une double exigence : l’excellence créative et artistique d’une part, et le succès populaire d’autre part.
Notre mission est de fédérer artistes, partenaires, et producteurs autour de spectacles mythiques, pour des performances inoubliables qui ravissent le public.
CONTACTS
[email protected]
[email protected]
LES RELATIONS DE PRESSE
Thierry Messonier
[email protected] +33 (0)6 84 67 84 30
Yohann Boss
[email protected]/
Simon Blanc
[email protected]
LE RÉSEAU DE VENTE
LES PARTENAIRES